Comment on devient rédacteur/correcteur ?

Aperçu de parcours professionnel

En 1988, après des études scientifiques où je n'ai guère brillé, j'entre en service comme fonctionnaire dans une des plus grande entreprise de service public du pays.  Que voulez-vous, un jour ou l'autre il faut bien travailler et gagner sa vie.  Pendant des années je vais gérer du personnel, rédiger des rapports et répondre aux plaintes de la clientèle tout en me désolant d'une réglementation vieillissante, mal formulée, mal écrite et inadaptée à un monde moderne en constante évolution.  

En 2001, je préparais activement mes agents à l'entrée en vigueur de l'euro quand une annonce interne à l'entreprise retint toute mon attention : on recherchait quelqu'un pour (enfin) dépoussiérer cette vieille réglementation qui datait de Mathusalem. Je savais que cette place était pour moi et personne d'autre. Au lieu d'écrire pour quelques dizaines d'employés et des clients mécontents, j'allais enfin pouvoir écrire pour plus de 25.000 lecteurs et donner un nouveau visage à ces instructions d'un autre âge.

Et c'est ainsi que j'obtins ma première qualification de rédacteur professionnel : une certification en Information Mapping (un bien grand mot, anglais comme il se doit, pour dire "Cartographie de l'information").

A peine trois ans plus tard, cette réglementation enfin réactualisée, les choses se précipitaient encore.  Ce fut d'abord la mise à disposition de ces bonnes vieilles instructions sur un autre support que le papier. L'informatique et le format Pdf se déployaient à grande échelle dans le réseau.  

A l'aube de 2006, l'entreprise publique, maintenant passée sous le contrôle des actionnaires, et le marché partiellement libéralisé par l'Europe, il fallait s'adapter face aux prochaines échéances de 2009 et 2011.  Je fut chargé de créer un nombre impressionnant de signalétiques formatées et standardisée.  Pour l'occasion, l'entreprise   décidait de se doter d'un système de gestion de la qualité : J'obtins la certification ISO9001 (Management des processus).

Tout naturellement, je fut détaché au département de communication interne en qualité de Process architect (en français, "Architecte des processus") et chargé, entre autres, de la rédaction du manuel de qualité et de la communication avec les autres départements en qualité de SPOC (rien à voir avec Star trek, j'étais tout simplement une "Single person of contact" ou "unique personne de contact").  

Je suivis diverses formations de "Facilitateur de réunions", de "Coach", de "Gestion du stress" et d'autres encore.  En autodidacte, j'appris un nouveau langage : le "BPMN" (pour "Business Process Management Notation") dont l'objectif est de fournir un cadre permettant de décrire un processus d'une manière commune à tous les utilisateurs indépendamment de l'outil utilisé.  Encore un bien grand mot, pour appeler (et standardiser) ce que nous appelions depuis longtemps des logigrammes.

Entretemps, en 2008, poussé par quelques collègues à qui j'avais parlé de mon manuscrit, je publiais mon premier roman.

Faire et défaire, c'est toujours travailler disait ma grand mère.  Elle n'avait pas tort !  En 2009, la direction se rendait compte que l'information devait appartenir aux gestionnaires propres et non pas rester entre les mains d'un petit groupe de personnes, si douées soient-elles. La description des processus fut donc renvoyée chez les "process managers" (les gestionnaires de processus) et notre équipe fut, pour un temps, chargée de rédiger des méthodes de travail, des S.O.P. (pour "Standard Operating procedures" ou, en français "Procédures Opérationnelles Standardisées"). En soi, mon rêve s'était accompli : rendre les méthodes de travail identiques et compréhensibles d'un bout à l'autre du pays.  Finies les particularités et les interprétations locales.  Ma tâche fut de traduire les textes (mais oui, ceux là même que j'avais écrits quelques années auparavant) en langage html, le seul langage que votre navigateur internet comprenne (qu'il s'agisse de Firefox, Chrome, Opera, Explorer, etc...). Le but ultime étant de pouvoir facilement jongler entre les renvois d'instructions sans plus avoir à perdre du temps à rechercher sous quelle rubrique avait bien pu être cachée telle ou telle information et, surtout, lier les procédures et la réglementation pure.  Par la même occasion, j'apprenais encore quelques notions de html et de javascript toujours en autodidacte.

Au début de 2014, objectif 2020 en vue et à cause du déclin du marché traditionnel, mon poste fut supprimé. Je restais attaché au département de la communication interne mais avec une affectation provisoire à "la gestion des projets". J'ai encore appris un nouveau langage : V.B.A. ("Visual Basic for Applications").  Autodidacte un jour, autodidacte toujours !

Pour la cause, j'ai conçu, développé, programmé et mis en place l'outil de suivi de tous ces projets (une cinquantaine) regroupés sous la dénomination "Objectif 2020" avec un budget de plusieurs dizaines de millions d'euros.  Pour la première fois de son histoire, l'entreprise disposait d'un outil performant quadrilingue (français, néerlandais, allemand et anglais).  Jusque là nous nous contentions des deux langues nationales.  Au final on me demanda de brider l'outil et de ne plus laisser subsister que l'anglais.  Modernité oblige !

En septembre 2019, après de graves ennuis de santé depuis 2016, j'étais admis à la pension anticipée. Et si je pensais à faire autre chose ?

Cette autre chose, mon expérience, j'ai choisi aujourd'hui de la mettre à votre disposition.  Je me propose donc de vous accompagner dans vos travaux d'écriture et si mon expérience professionnelle peut vous apporter quelque chose de bénéfique, j'en serai le premier satisfait.

Scripta manent,5000 Namur , 0497/91 XX XX
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